SPLEEN

Dans l’écoulement paisible de ces dernières années, ce dégage un spleen qui ne s’éteint pas.

Une profonde mélancolie qui dégouline, grossissant et grossissant.
J’avance un petit pas après l’autre, menant les projets les uns après les autres, refoulant mes émotions les plus profondes, celles qui font mal, celles qui sont moi.

7ans.
7 putain d’années sans un réel mot.
Gorge nouée, doigts gelés.

1 mariage
2 bébés
La vie qui ne tient qu’à un fil, et le désir de vivre qui ressurgit

Découverte de soi, une acceptation, une révélation.


Et le combat que j’abandonne, d’autres projets sont plus essentiels à ma survie…
La vie est ainsi faite, on avance, on recule, on croit se connaitre mais on se redécouvre.

On se redécouvre une force de vivre, une rage intense qui elle ne peut pas s’éteindre.
Et si… J’avais pris d’autres décisions? 

Ce soir je reviens avec des maux qui me chatouillent depuis des années, qui ne demandent qu’à sortir eux. 

Mais.
J’étais prise par le plus beaux rôle de ma vie. 
Celui pour lequel j’ai littéralement faillit y laisser la mienne. 

Une naissance. Une mort.
Ca aurait pu être tragique, mais je suis toujours là, à noircir mon âme de maux.

J’ai peut être un problème avec l’âge finalement, mais comme m’a dit quelqu’un récemment, de toute façon on ne peut pas revenir en arrière alors autant avancer.

Cette plus value, ces 7 années de silence, seront le poids de ma maturité dira-t-on.

Si je tiens, si j’ose, je reviendrai.
Si non, à dans 7 ans…

WG_

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